PAcCI

Contexte

Les agents pathogènes à potentiel épidémique et zoonotique représentent un danger sérieux pour la santé publique. Cette menace est d’autant plus grande lorsque des résistances antimicrobiennes (RAM), qui limitent les possibilités de traitement ou rendent même toute thérapie impossible, surviennent simultanément. Dans les deux cas, qu’il s’agisse de l’analyse des agents pathogènes à potentiel épidémique ou du suivi des bactéries résistantes, la surveillance assurée par les laboratoires joue un rôle essentiel. La clé du succès est d’intégrer les informations à la politique sanitaire nationale et de les transposer dans des actions concrètes visant à prévenir les infections et à contrôler les flambées épidémiques. Ce projet vise à renforcer les capacités dans ce domaine de la santé publique en Côte d’Ivoire, un pays où il existe un risque accru de transmissions de zoonoses, de flambées de maladies infectieuses et de RAM. S’appuyant sur des projets précédents du GHPP comme TRICE, ARGOS et PASQUALE, le projet entend cibler encore davantage les besoins les plus importants du pays en matière de santé publique. Il met l’accent sur le renforcement des compétences du personnel du secteur de la santé publique : celui-ci bénéficie de formations sur la surveillance assurée par des laboratoires ainsi que sur l’analyse des flambées épidémiques. Le projet appuie des actions de prévention et de contrôle des infections et soutient l’intégration de la surveillance des maladies au sein de la politique sanitaire nationale. En outre, il élargit la coopération avec le comité de coordination sur la résistance antimicrobienne. Toutes ces activités améliorent les processus décisionnels dans le secteur de la santé publique et ont donc aussi un impact positif, à long terme, sur la santé et le bien-être de la population.

Objectif

Renforcement des capacités nationales dans le secteur de la santé publique en vue de la surveillance et de la prévention de maladies infectieuses en Côte d’Ivoire.