WHO AMR CC Network

Coordination du réseau mondial des centres collaborateurs de l’OMS pour la surveillance des résistances aux antimicrobiens et l’évaluation de la qualité


Brève description

Créé en 2016, le réseau WHO AMR Surveillance and Quality Assessment Collaborating Centres Network (Réseau « WHO AMR CC ») vise à réduire les résistances antimicrobiennes (RAM) en améliorant la collecte et la transmission des données concernant les RAM dans le monde entier.
Les RAM constituent une menace sérieuse pour la santé mondiale. La coopération internationale, qui se traduit par exemple par la mise en commun de connaissances spécialisées et de ressources, joue un rôle clé pour la création de capacités de prévention et de contrôle des RAM. Dans le cadre des efforts visant à faire face à ce problème de plus en plus préoccupant, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté la résolution WHA68.7 et a créé le système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens et de leur usage (Global Antimicrobial Resistance and Use Surveillance System, GLASS). Le GLASS soutient la mise en œuvre d’une approche normalisée pour la collecte, l’analyse et l’utilisation commune des données sur les RAM à l’échelle mondiale. Disposer de davantage de données factuelles peut contribuer à des prises de décisions fondées en matière de politiques et de pratiques ayant un impact sur les RAM. Les membres du réseau des centres collaborateurs de l’OMS sur les RAM (Réseau WHO AMR CC) coopèrent étroitement avec l’OMS afin de soutenir le développement et la mise en œuvre du GLASS. Tout particulièrement les pays à revenus faibles et intermédiaires bénéficient d’un soutien en vue de créer des capacités de développement et de mise en œuvre de la surveillance des RAM. Pour atteindre cet objectif, le Réseau WHO AMR CC renforce la coordination entre les membres et les autres acteurs impliqués dans la surveillance des RAM et met en œuvre des projets concrets de coopération. Les membres du réseau communiquent régulièrement par courriel et par téléconférence ; par ailleurs, une réunion en présentiel se tient une fois par an.
L’Institut Robert Koch (RKI) veillera, en tant que nouveau coordinateur du Réseau WHO AMR CC, à ce que les projets du réseau soient mis en œuvre efficacement et à ce que les échanges au sein du réseau soient fructueux et prennent en compte les orientations stratégiques de tous les partenaires significatifs.
De plus, le RKI est responsable, en coopération avec d’autres partenaires régionaux de l’OMS, de plusieurs activités spécifiques du Réseau WHO AMR CC, dont le développement d’un protocole pour la surveillance intégrée des infections nosocomiales et des RAM.

Faits

Durée

01.01.2020 - 31.12.2022

Budget

env. 730,000 EUR

Pays projets

  • Mondial

Institut de mise en service

Institut Robert Koch

Objectifs du projet

Le projet vise à coordonner efficacement le Réseau WHO AMR CC et à planifier ses activités, y compris le développement d’un protocole pour la surveillance intégrée des infections nosocomiales et des RAM. Le réseau a pour objectif de soutenir le GLASS, un système mondial normalisé de collecte et d’analyse de données sur les RAM.

Les objectifs du Réseau WHO AMR CC sont les suivants :

  • Collaborer à des activités destinées à renforcer les capacités techniques des laboratoires ainsi que les capacités cliniques et épidémiologiques des pays en vue du développement et de la mise en œuvre de la surveillance des RAM
  • Soutenir la mise en place de laboratoires nationaux de référence pour les RAM et de laboratoires supranationaux de référence pour le contrôle des résistances inhabituelles et des programmes de qualité concernant les RAM
  • Soutenir le développement d’outils informatiques et épidémiologiques pour la surveillance mondiale des RAM
  • Soutenir la coordination des analyses épidémiologiques et l’élaboration de rapports
  • Contribuer au développement de protocoles de surveillance spéciaux, par exemple : recherche opérationnelle dans des contextes aux faibles ressources, bonne utilisation des outils diagnostiques, évaluation de la charge des maladies résistantes aux antimicrobiens chez l’être humain et utilisation de tests moléculaires pour la surveillance des RAM